Mildred Vanhulle

Mildred Vanhulle

Présentation de mes ouvrages

«Mémoire et Sentiments»

Publié aux éditions velours, le 3e trimestre 2011.

Revisité et réédité en 2020, disponible sur Amazon

ISBN 9798617268685

«La Dame de l’Immeuble»

Publié aux éditions Annick Jubien, le 4e trimestre 2019

Disponible dans les librairies sur commande, sur Amazon ou aux éditions Annick Jubien

ISBN 9782956730651

«L’odyssée de Lucas»

Publié le 1er trimestre 2021, disponible sur Amazon

ISBN 9798580916699

Vous pouvez commander mes ouvrages en cliquant sur la couverture ou en m’envoyant un message par MP :

https://www.facebook.com/mildred.vanhulle

Mémoire et Sentiments

Mémoire et Sentiments
Mon premier livre « Mémoire et Sentiments » paru aux éditions Velours est une autobiographie qui retrace la période de ma jeunesse jusqu’à l’âge de 26 ans. Cette belle aventure m'a donné le goût de l’encre et du papier. (disponible sur amazon)

La dame de l'immeuble

La dame de l'immeuble
Depuis j’ai publié aux éditions Annick Jubien « La Dame de l’Immeuble » un roman contemporain qui traite un problème de voisinage avec humour et émotion.(en librairie sur commande)

L'Odyssée de Lucas

L'Odyssée de Lucas
Désirant changer d’atmosphère, je viens de publier en autoédition un roman fantastique « L’Odyssée de Lucas » destiné aux jeunes lectrices et lecteurs de 10 à 90 ans. (disponible sur amazon)

La Griffe de l'Hydre

La Griffe de l'Hydre
Cette fois-ci il s'agit d'un thriller. (disponible sur amazon)

Vagabondage dans les émotions

Vagabondage dans les émotions
Recueil de Poésies (disponible sur Amazon)

PHOTOS ET AFFICHES DES SÉANCES DE DEDICACES

Voici un petit extrait de mon premier livre : MEMOIRE ET SENTIMENTS : 


La route étend devant moi sa monotone bordure de peupliers qui dorent l’automne. Il a plu ces derniers jours, le ciel est traversé de lourds nuages. Sans but précis, je marche pour marcher, puis j’aperçois un peu plus loin les dernières feuilles rouges, fanées, détachées depuis longtemps surement, des branches de cet arbre quasi-dépouillé. Elles courent vainement dans les chemins, et sous chacun de mes pas un froissement de papier sec se fait ouïr. Quelques unes tourmentées par le souffle âpre de la brise montaient en tourbillons comme des papillons morts, pour aller retomber un peu plus loin. Une seule restait encore au bout d’un rameau, affolée elle luttait, tenant plus que par la nervure de sa tige, puis battue par le vent contraire, une rafale plus forte que les autres l’enlève et la voila qu’elle s’envole pour rejoindre ses sœurs et pourrir au pied de l’arbre dont elle avait été le frais honneur et l’ornement.
J’y étais sensible, elle avait attirée toute mon attention, sa résistance me faisait penser, en quelque sorte un peu a ma vie ; et à celle de quelques-uns de mes ascendants… Aussitôt ! La nostalgie envahit mon esprit. Ce n’est plus moi qui marche, c’est la route qui m’amène ; au même moment je me suis mise à remémorer mes premières années de mon existence et les événements de quelques-uns de mes ancêtres, dont maman m’avait si souvent parlée...




 Voici un petit extrait de mon second roman : LA DAME DE L'IMMEUBLE :

 C'est à peine une semaine après notre aménagement dans un immeuble en banlieue parisienne, que nous avions appris d'une façon rocambolesque, l'existence d’une dame, âgée de soixante-douze ans, dénommée Martin. Une voisine habitant au huitième étage nous avait précisé qu’elle était originaire de Paris, qu'elle demeurait dans ce bâtiment depuis déjà une cinquantaine d'années et qu’elle s'y était installée à l'époque en tant que concierge. Or, aussi étrange que cela puisse paraître, tout en poursuivant la conversation à son sujet, elle nous informa avec un zeste d'amertume et sur un ton presque embarrassé :
— Cette femme, bien qu'elle soit à la retraite, n'a jamais voulu quitter cet endroit. Elle y tient comme à la prunelle de ses yeux, et pourtant...
Honnêtement, j'avoue, avoir eu un moment de flottement. Sur le coup, je ne voyais pas à quoi elle faisait allusion et surtout pourquoi elle nous disait cela.
Ancrée dans mon cerveau cette confidence anecdotique ne s'est plus jamais effacée de mon esprit. Mais, pour réellement comprendre, je pense qu'il faut remonter à la source de cette histoire.

Voici un petit extrait de mon troisième roman : L'ODYSSÉE DE LUCAS :

— Peut-être que le sauveur de l’humanité n’est pas celui que l’on pense, qui sait, si ce n’est pas moi le véritable héros ! prononça Lucas avec conviction.

 À peine avait-il fini de lire la dernière phrase de son exposé, que d’énormes éclats de rire moqueurs jaillirent de l’auditoire qui avait suivi son récit. Le jeune garçon, debout, sur l’estrade en face de cette classe indisciplinée, n’avait trouvé nul autre choix que de conserver un silence religieux, en adoptant une position qui semblait indiquer son mal-être général. Tétanisé, la tête baissée, il n’osait plus bouger d’un pouce. Pareil à une statue, il tenait la feuille de son devoir fermement prisonnière entre ses deux mains en attendant la fin de son supplice. Ce n’était pas la première fois qu’il subissait de telles brimades. Il en avait même pris l’habitude d’être bafoué, humilié par ses condisciples. Mais les habitudes ne demandent qu’à être changées, c’est du moins ce qu’il pensait.




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